Autonomie alimentaire du Québec : un financement sera nécessaire dans la production urbaine et l’innovation

Si le Québec a l’une des plus anciennes fermes urbaines, la première serre commerciale sur toit et la plus grande ferme sur toit au monde, des investissements majeurs et de la R&D seront nécessaires pour développer l’autonomie alimentaire de la province durant les saisons froides et peu ensoleillées. En plus d’un climat froid, le climat nordique veut aussi dire un faible ensoleillement. L’innovation est la pierre angulaire de cet enjeu. En climat nordique, l’autonomie alimentaire passe par la production intérieure et l’utilisation d’éclairage artificielle. Pour cela, plus que des systèmes de production, c’est tout un écosystème d’innovation, allant de l’éclairage, aux systèmes de contrôle, à la récupération d’énergie et à l’autonomisation qui est nécessaire. Il y a déjà des entrepreneurs québécois qui ont pris ce virage et le Carrefour de recherche, d’expertise et de transfert en agriculture urbaine du Québec (CRETAU) suit de près cette évolution, tout en y participant. En décembre 2019, le CRETAU a ainsi lancé, avec des partenaires, la Centrale agricole qui regroupe de nombreux producteurs agricoles urbains en intérieur.

Un écosystème de recherche et innovation sera essentiel. Un écosystème regroupant les forces dans le domaine de l’innovation au niveau de la production alimentaire, mais aussi de la distribution.

Pour en savoir plus sur le financement en agriculture urbaine actuellement : https://agriurbain.hypotheses.org/4783

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