Des résidus organiques urbains comme fertilisants
L'objectif de ce projet a été de comparer les différents fertilisants liquides commerciaux avec des fertilisants produits à partir de résidus urbains afin de valider leur impact sur le rendement et la profitabilité des cultures. Les engrais minéraux azotés ont une des empreintes écologiques les plus lourdes parmi les intrants agricoles selon les analyses de cycle de vie. Les émulsions et engrais naturels sont souvent utilisés en production sans que l’on connaisse leurs effets précis sur la croissance et le rendement des végétaux. Cet essai nous permet alors de comparer des fertilisants organiques liquides avec un engrais de synthèse et questionner la pertinence de leur usage.
Le choix a été porté sur deux thés de compost et un thé de vermicompost, tous deux issus de résidus organiques de la ville de Montréal, un purin de litière d’insectes de chez Entosystem (une ferme urbaine située à Sherbrooke) du Stymila, une émulsion d’algues liquides, une émulsion de poisson et du Biosevia avec une fertilisation entièrement minérale.
Culture maraîchère en bacs
